Elise, Paris (COS rue de Grenelle), 16 décembre 2011.

Un jour, on sera riche.

Andrea, Paris (rue Montorgeuil), 10 décembre 2011.

Gare du Nord. TGV. Coups d’œil de mon voisin. Répétés. L’est pas mal. Je m’en fous. Je me sens bien.

Paris, ballade dans le 3e, 8 décembre 2011.

J’aime comment il est. J’aime comment il n’est pas. Tu veux du thé ? Oui. On ne le boira pas. 

Chemise Uniqlo, manteau Sessùn, sac Nat&Nin, skinny Asos.

Pic : Catherine (merci !).

Paris, place de la Concorde, 20 novembre 2011.

J'avais envie de leur crier que j'adore me sentir en vie, mais ces morts autour de moi n'auraient pas compris. 

Claire : veste New Look, foulard Pull & Bear (old), pull Angora H&M Trend.

Paris, avenue des Champs-Elysées, 20 novembre 2011.

Parle-moi de tes gris, tes cris, ta peau et puis c'est tout.

Le vernis parfait du moment, 8 novembre 2011.

Et tu crois le voir à tous les coins de rue, dans tous les bars où tu traînes ta tristesse, puis tu te rappelles qu'il est parti pour cette fille dont il disait "Ne t'inquiète pas, elle est moche" (tu ne t'inquiétais pourtant pas) et dont il détestait la sœur.

Vernis H&M "Looks great on you".

Julie et Gwen, Paris (rue Montorgueil), 12 octobre 2011.

Ferry. J’ai froid. Je suis un peu triste. Clubs, pubs, sorties, amis. Bruxelles. Mon lit. Oublier. Mais je ne l’oublie pas.

Zoé, Paris (COS rue Montmartre), 8 octobre 2011.

Il aurait pu tomber amoureux de moi. L’est-il déjà ? Je refuse. Non. Oui. Non. Oui. Ca sera oui. Il a gagné. Il a raison.

Fashion Week à Paris.

 

Je veux des photos plein les murs. Murs taupes et gris souris, tons blancs, blancs cassés, bruns, bois, chauds. Je veux de la vie.

Paris, rue du Marché Saint-Honoré, 2 octobre 2011.

Je veux tes photos dans mes cadres. Je veux mes habitudes dans ta vie.

Paris (36, quai des Orfèvres), 25 septembre 2011.

Il y a du verre sur le parquet. Il va de soi que je le déteste pour le mal qu’il me fait. Il va de soi que mes yeux me font mal. Il va de soi qu’on est dimanche et qu’il pleut. Il va de soi que je ne vais vraiment pas bien. Je vais aller faire un tour. DEHORS.

Robe imprimée cygnes : Zara.

Charlotte, Paris (Sentier), 30 août 2011.

C'est doux comme un matin avec toi.

Jérémie, Paris (rue Montmartre), 18 août 2011.

Mais oui, tu vois, c'est la place où les immeubles se regardent en baillant. Le bus 36 passe par là.

Maya, Paris (le Marais), 10 août 2011.

Emmène-moi au cinéma.

Aux Tuileries, Paris, 24 juillet 2011.

Réveil qui sonne, 6h20, mes yeux s'ouvrent tout grand. Je saute du lit-mezzanine, une nouvelle vie m'attend. La porte claque, il dort. Je file. Et là, je le vois. Ca y est. Nous y sommes. Les Champs. Le feu devient vert. A ma droite, l'Arc de Triomphe. A ma gauche, Concorde. Je crois bien que je vais pleurer de joie.

Nouveau top Zara, 13 juillet 2011.

Noir c'est noir. Comme le temps. Mais vive les soldes.

9 juillet 2011.

Je m'en fous, je me casse.

Marie : short H&M.

Claire : top et collier Mango, pantalon H&M, chaussures vintage.

Stockholm, Sofo, 5 juin 2011.

Je manque d'immaturité.

Stockholm, Sofo, 5 juin 2011.

Ne m'attends pas, tu n'es pas prêt.

Stockholm, Sofo, 5 juin 2011.

Nous marchons, nous marchons, de l'eau, des ponts, du soleil. La ville nous attend, de toute façon.

Stockholm, achats, 4 juin 2011.

Claire : pantalon skinny noir Cubus, collier et boucles d'oreille Indiska, ballerines Aldo, jupe Vila.

Marie : bikini Cubus, jeans noir skinny Cheap Monday, livre Urban Outfitters, poivre et sel "Hibou" (?).

Cécile, Bruxelles, 22 mai 2011.

Je dois avoir environ 14 ans. Je me sens pourtant si grande sur ce vélo. Je fonce, loin, loin, loin, vite. Cette île m'appartient.

Greg et Kev, Bruxelles, 21 mai 2011.

Parce qu'au rire de l'un répondait immédiatement celui de l'autre.

Paula & Marie, Bruxelles, 20 mai 2011.

Tout cela me fout le cafard. Ces maisons, ces larges avenues, ces jardins, ces allées, ces haies. J'ai besoin du bruit assourdissant de la ville. Ses lumières rassurantes. Tes pas dans la rue.

Thi-Thi & Arnaud, Bruxelles, 20 mai 2011.

Et les gens attendent et courent, attendent et courent, courent et puis attendent.

Monica & Patrick, 14 mai 2011.

Je suis encore énervée ce soir. C’est dommage.

Sasha, 13 mai 2011.

J’exagère. Mais si peu. Là je m’en fous, j’ai ma tête qui hurle. Vous me pensez caractérielle et lunatique, je suis sans doute pire que cela.

Iva, 13 mai 2011.

Elle n’est plus qu’une forme, quelque chose de vague, elle tend à disparaître, elle n’est plus là pour rien, elle est bonne à tout, rien n’est intéressant. Que la vie peut être triste parfois.

29 avril 2011.

Nuit. Yser. J'attends. Fatigue. Des phares. Ces types dans ces voitures qui s'arrêtent me dégoûtent. Ils sont nombreux. Trop. Nausée. Un qui ralentit, et puis il repasse sans cesse devant moi. La colère monte. C'est qu'il va me gâcher ma fin de soirée, ce con. Je serre les poings. Viens seulement.

Anna, 16 avril 2011.

Et je n'ai pas envie de savoir où les valises sous tes yeux t'emmènent. Où tu passes tes nuits. Ce que tu fous de ta vie. Avec qui tu ris. File, dégage, loin, casse-toi. Tout est foutu, tout, mais, au fond, c'était quoi, tout ?

10 avril 2011.

Et je regarde cette vie qui défile en souriant. Je me remémore l'enfance, les pieds nus dans l'herbe, ma sœur et moi au soleil, les glaces à l'eau qui coulent sur nos mains, les rires au fond du jardin.

Yvette, 8 avril 2011.

Vendredi. Minuit quart. Constat : je suis une fille compliquée. Je suis une fille. Je suis. Je.

Yasmina, 3 avril 2011.

Des sorties, fait froid, mets ta main dans la mienne, la pluie sur nous, un thé chez moi.

Kévin, 2 avril 2011.

Et il n'y a pas plus de lignes directrices dans ma vie que dans la sienne. Seul "Dark Side of the Moon" nous guide, craché par les baffles de la décapotable, sur des routes de campagne. Il fait chaud, si chaud.

Sarah, 16 mars 2011.

Assisse dans ce train, je déguste une salade de fruits. Il n'y a pas d'ailleurs. C'est pas grave, le soleil m'éblouit, puis mon Dieu comme c'est bon l'ananas. Et merde, j'en ai déjà entre les dents. Il y a des moments parfaits qui ne s'expliquent pas.

Annick, 15 mars 2011.

On reste sage. Mais que c’est dangereux. Il le sait. Il joue, ça met un peu de piment dans sa vie plate et morne et terne et je m’emporte.

Neyla, 11 mars 2011.

Quand on te dit « fidélité », à quoi songes-tu ? (...). 

Un mot qui renvoie à son contraire. Étrange tout de même, non ?

Paz, Parco Sempione (Milano), 6 mars 2011.

 

Un soir, je lui reproche son empressement à me quitter. Le ton monte, il devient agressif. « Je me casse ». Non. Me parle pas sur ce ton.

Francesca, Parco Sempione (Milano), 6 mars 2011.

Je ne cesse d’y penser, à cette femme. Moi je ne suis qu’une gosse.

Claudia et Giacomo, Castello Sforzesco (Milano), 6 mars 2011.

J’ai le sourire aux lèvres. Je rentre ainsi, au petit matin, avec une impression d’insouciance et d’irréalité. Je ne pense pas encore à demain. Pas encore à elle.

Ouided et Dorsaf, 3 mars 2011.

J’aime quand ça grouille, j’aime la vie, c’est mon premier amour. Y a constamment une musique dans ma tête, des images qui me viennent, des flashs de nos corps qui dansent.

Cyrielle, 23 février 2011.

Des flashs dans ma tronche, des lights sur le bord de la route, les voitures qui font du bruit sur le macadam mouillé, impassible je marche rapidement. Fucking trottoirs, mais vie nocturne j’aime.


http://unlimited-clothes.over-blog.com/

Inspiration = tout ce qui me tombe sur la main, 15 février 2011.

 

Raconte-moi ta vie, tes nuits, le reste et puis tout.

Johanna, 11 février 2011.

"Les mots coulent, les mots roulent sur un fil
Moi, je laisse ces microbes, ces missiles
Aux bavards, aux poètes, si possible".