Sarah, 16 mars 2011.

Assisse dans ce train, je déguste une salade de fruits. Il n'y a pas d'ailleurs. C'est pas grave, le soleil m'éblouit, puis mon Dieu comme c'est bon l'ananas. Et merde, j'en ai déjà entre les dents. Il y a des moments parfaits qui ne s'expliquent pas.

Annick, 15 mars 2011.

On reste sage. Mais que c’est dangereux. Il le sait. Il joue, ça met un peu de piment dans sa vie plate et morne et terne et je m’emporte.

Neyla, 11 mars 2011.

Quand on te dit « fidélité », à quoi songes-tu ? (...). 

Un mot qui renvoie à son contraire. Étrange tout de même, non ?

Paz, Parco Sempione (Milano), 6 mars 2011.

 

Un soir, je lui reproche son empressement à me quitter. Le ton monte, il devient agressif. « Je me casse ». Non. Me parle pas sur ce ton.

Francesca, Parco Sempione (Milano), 6 mars 2011.

Je ne cesse d’y penser, à cette femme. Moi je ne suis qu’une gosse.

Claudia et Giacomo, Castello Sforzesco (Milano), 6 mars 2011.

J’ai le sourire aux lèvres. Je rentre ainsi, au petit matin, avec une impression d’insouciance et d’irréalité. Je ne pense pas encore à demain. Pas encore à elle.

Ouided et Dorsaf, 3 mars 2011.

J’aime quand ça grouille, j’aime la vie, c’est mon premier amour. Y a constamment une musique dans ma tête, des images qui me viennent, des flashs de nos corps qui dansent.